Photo que j'avais prise l'été dernier tout près de la cathédrale.........(la date est indiquée sur ma photo ! ! !)
On peut y prendre place pour faire le tour de la ville......
Photo que j'avais prise l'été dernier tout près de la cathédrale.........(la date est indiquée sur ma photo ! ! !)
On peut y prendre place pour faire le tour de la ville......
Peu importe ce que la vie vous amène........ Excellente journée. |
"Trois siècles d'histoire, de passion et de savoir faire"
Au XVIIe siècle, Locmaria, un petit village sur les bords de l'Odet, serré autour de son couvent et doté d'argile, d'eau (rivière très navigable) et de bois pour la cuisson, a déjà son échoppe, "la Poterie du prieuré". C'est là que Jean-Baptiste Bousquet (puis son fils, maitre faïencier), originaire de la région de Moustier, reprend les fours de l'atelier et démarre la tradition de la faïence de Quimper. Si à l'origine, la faïence de Quimper ressemble à celle d'autres régions et notament à celle de Rouen, à dominante bleue, le style breton s'impose dès le début du XIXe siècle avec des décors inspirés de la vie quotidienne (le petit breton glazik en costume traditionnel,
la bretonne en coiffe et les décors floraux toujours reproduits aujourd'hui) qui semblent extraits des broderies des gilets traditionnels bretons. Ce style rencontre rapidement un grand succès populaire et contribue beaucoup à la renommée de la ville.
La marque HB (La Hubaudière Bousquet) va devoir composer avec la concurrence. 1776 et 1791 voient la naissance de 2 autres faïenceries à Quimper : Dumaine qui deviendra Henriot et Eloury qui deviendra Porquier. En 1906, Henriot achète Porquier. Il ne reste alors que 2 manufactures. Suite à difficultés financières, Henriot fusionne avec HB à la fin des années 1960.
Un hollandais reprend les faïenceries de Quimper en 1984 avant d'être rachetées, en 2003, par un quimpérois d'origine : Pierre Chiron.
Aujourd'hui encore, les techniques traditionnelles ont été conservées. Chaque pièce est décorée à main levée et signée par l'artisan qui l'a réalisée. Une fois le décor peint, la pièce est immergée dans une solution d'émail liquide transparent. Puis elle est cuite dans un four chauffé à 1030° C pendant 40 minutes.
Aujourd'hui, 85 personnes travaillent au service des faïenceries et perpétuent le savoir-faire avec un objectif : tradition, création, innovation....
C'est ........enfin, c'était mon bol Henriot.........en le prenant en photo il a chu et s'est brisé ; il ne me reste que ce morceau ! ! ! ! (On voit le bol, encore entier, sur la photo du haut entre la cafetière et la théiére). Il avait......un certain âge ; dommage ! ! !
Intrigués par l'objectif ces moutons ? ? ?
Essayez de lire ce qu'il est écrit sur la carte postale.....j'y rajoute quelques anotations après......
Je rajouterai sur les moutons aux oreilles percées : Chaque famille marque ses bêtes aux oreilles et sa marque est répertoriée sur un registre à la mairie . Le 1er mercredi de février, les ouessantins, munis de cordes, viennent reconnaître et chercher leurs moutons rassemblés dans un enclos. C'est la foire aux moutons.......Les brebis sont prêtes à agneler et il est temps de les ramener près de la maison.
Chaque propriétaire paye un prix modique par tête de mouton (2 à 3 €), pour les récupérer ce premier mercredi de Février.
Ensuite, à la St Michel, les moutons relachés vivent en totale liberté jusqu'au début février. Les troupeaux du nord et du sud, du fait de la division centrale de l'île, se mélangent rarement. Les ouessantins perpétuent encore de nos jours cette tradition à laquelle ils restent très attachés.
De mon île d'origine, Ouessant, je garde en souvenir, entre autres, la recette de ce fameux ragoût dans les mottes ; mes papilles se souviennent encore de ce goût du ragût de ma grand-mère ! ! ! Les restaurants de l'île ont, toujours, dans leur carte de menu, ce plat typique et très particulier.....
Recette du ragoût d'agneau présalé
(pour 10 personnes)
2 kg de poitrine et d'épaule d'agneau
750 g de carottes, 1 kg de pommes de terre,
3 ou 4 oignons, 1 gousse d'ail,
beurre, bouquet garni, sel, poivre,
Dans une poêle, faire rissoler la viande dans la matière grasse, puis l'enlever,
La remplacer par les légumes, les pommes de terre ; les faire dorer, saler, poivre,
Prendre une cocotte en fonte et la garnir de la façon suivante :
- déposer la moitié des pommes de terre, les légumes, la viande, le bouquet garni, le reste de pommes de terre
Mais les "mottes" qu'est-ce ? ?
Au bord de la mer, là où la végatation est rase, ces morceaux de gazon ou de bruyère, sont détachés à l'aide d'une "mar" (bêche spéciale). Après avoir été découpés, ils sont retournés plusieurs fois, séchés sur place et enfin remisés dans les crèches.
A ouessant, on cuisine (on cuisinait.... plutôt !!) tout dans les mottes : le poisson fumé, le ragoût d'agneau, le ragoût de berniques, le riz et bien sûr le fars oaled....(j'en parlerai une prochaine fois de ce far dont ma grand-mère était la spécialiste sur l'île).
Comme souvent dans les campagnes, les femmes partaient toute la matinée aux champs et pendant de temps-là le repas dans les mottes cuisait tout doucement.Il était préparé le matin, de bonne heure, et après avoir été mis dans les mottes incandescentes (qui recouvraient entièrement la cocotte noire) dans l'âtre, le feu se consumait tout doucement toute la matinée.
A midi, lorsqu'elles rentraient des champs, le repas était prêt ! ! !